Thriller:
Michael Powell

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Rating:
3
On 27 septembre 2011
Last modified:27 octobre 2017

Summary:

Grâce à "The Phantom light" on peut voir les premiers pas d'un futur géant du cinéma britannique. Si vous ne demandez pas trop à ce petit film, vous pourriez même passer un moment agréable.

Grâce à « The Phantom light » on peut voir les premiers pas d’un futur géant du cinéma britannique. Si vous ne demandez pas trop à ce petit film, vous pourriez même passer un moment agréable.

The Phantom light de Michael Powell

The Phantom Light (1935)

Réalisé par Michael Powell

Scénario de Ralph Smart d’après une pièce de JR Byford et E. Price

Avec Binnie Hale, Gordon Harker, Donal Calthrop,…

Directeur de la photographie : Roy Kellino

Production Gainsborough Pictures

Comédie / Thriller

76 mn

UK

Sam Higgins, 25 ans de service en tant que gardien de phare, est nommé sur la côte galloise. Arrivé dans le village près du phare, les indigènes lui racontent que le phare est hanté, que ses prédécesseurs se sont suicidés et q’une lumière fantôme guide les navires vers les rochers. Sam rencontre un journaliste et une soit disant actrice mais refuse des les prendre avec lui sur le phare.

Les premiers pas de Sam au Pays de Galles ne sont pas faciles. Les indigènes, qui semblent tous s’appeler Owen, parlent gallois, et quand Sam tombe enfin sur un individu qui parle anglais il s’exclame : « Enfin un blanc ! ».

La caricature a dû bien faire rire les Anglais, un peu moins les Gallois.

Quand Alice annonce à Sam qu’elle est une actrice en cavale, il répond « Ben, vous jouez mal ! ». Et on ne peut que lui donner raison. Binnie Hale, actrice de théâtre qui a joué dans cinq films entre 1933 et 1937, est une calamité avec sa voix nasillarde et son jeu exagérément appuyé tout droit venu du muet.

Mais on peut difficilement dire mieux de Gordon Harker, star britannique des années 20 et 30, qui cabotine ici honteusement.

Les dialogues sont niais, l’intrigue inoffensive, l’humour faiblard,… le film est sauvé par les images de la côté galloise et de l’intérieur du phare filmées avec talent par Michael Powell.

Vous l’aurez compris, on est très loin du Powell des « Chaussons rouges ». Néanmoins le cinéaste, qui à l’époque tournait jusqu’à cinq films par an (les fameux « quickies »  tournés par les studios à la va vite pour respecter les quotas de productions britanniques imposés par le gouvernement) apprit beaucoup grâce à ces films, aimait « The phantom light » qu’il a pris plaisir à tourner, et on peut deviner le talent du future génie dans quelques beaux plans.

 DVD Opening. Version originale sous-titrée. Disponible en coffret avec « Red Ensign » et « The fire raisers ».